A nos amis bienfaiteurs

Transfiguration

« Nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » (Jean 1.14)
Celle-ci rappelle comment le Christ voulut « préparer le cœur de ses disciples à surmonter le scandale de la Croix », mais elle est aussi une annonce de la « merveilleuse adoption » qui fait de tous les croyants des fils de Dieu en Son Fils Jésus, et de la clarté dont resplendira un jour le corps entier de l’Église.

Cet épisode majeur de la vie du Christ est une grande manifestation de théophanie et un grand moment de consolation spirituelle. Malgré l’annonce de la Passion, c’est une fête de gloire et d’espérance.
« Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa Gloire ? » (Lc 24, 26)
Face au doute, à la peur, à l’incompréhension, aux tumultes, la Gloire du Fils de Dieu ainsi transfigurée redonne lumière dans le cœur et offre un avant-goût de la gloire promise au Fils de l’homme. 

Dans cet épisode, Jésus prit avec Lui trois de Ses disciples, Pierre, Jacques et Jean pour les emmener sur le Mont Thabor, peu avant Sa Passion.

Tandis qu’ils priaient, le visage de Jésus apparut tout autre et ses vêtements devinrent d’une blancheur étincelante. Il se révéla à la fois en tant qu’humain et divin.

Moïse et Elie étaient également présents durant cette scène, reliant symbolique la Loi aux Prophètes, l’Ancien Testament au Nouveau Testament.

L’évènement a profondément marqué les disciples qui y étaient présents et ils en ont témoigné autour d’eux dans une chaîne qui a touché des millions de personnes à travers les siècles.
« En effet, ce n’est pas en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissante venue de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est après avoir vu sa majesté de nos propres yeux. Oui, il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire quand la gloire magnifique lui a fait entendre une voix qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation. » Cette voix, nous l’avons nous-même entendue venir du ciel lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. » (2 Pierre 1.16-18)
Le fait que l’évènement se déroule sur une montagne n’est pas anodin. Rien ne l’est.

La montagne est élevée est solitaire, deux conditions requises pour la transfiguration :
– S’élever au-delà des bassesses de ce monde comme le dit si bien Saint Thomas d’Aquin : « Jésus nous enseigne en cela qu’il est nécessaire à tous ceux qui désirent Contempler Dieu de ne pas s’attacher aux basses voluptés mais de s’élever sans cesse par l’Amour vers les biens Célestes. »

– Être calme en son âme, avec une écoute attentive, une contemplation et une prière assidues : « Il est bon de prier sans cesse pour ne pas s’éloigner du Royaume Céleste »

En union de prières.



Basilique Notre Dame de Bon Secours

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