Saint Gabriel de l’Addolorata


En ce 27 février, célébrons le saint patron des novices et des séminaristes, ou plus largement de la jeunesse, saint Gabriel de l’Addolorata.

Dès son enfance, il développa une profonde et intense dévotion mariale, inspirée par sa propre mère qu’il perdit à seulement 4 ans.

Mais il passa la première partie de sa vie, en tant que fils de gouverneur, à s’adonner à ses plaisirs personnels qu’étaient la chasse et la danse. Il était très entouré car son charme et sa beauté séduisaient toutes les jeunes filles. Mais son destin se trouvait ailleurs et de nombreux appels divins lui furent lancés en ce sens. Il échappa notamment à des accidents et à une maladie qui auraient pu le tuer.

Un jour, il aurait entendu la Vierge Marie lui dire : « François, le monde n’est plus pour toi ; il te faut entrer en religion. »

Malgré l’opposition de son père, qui avait déjà un fils dans les ordres, il entra à 18 ans au noviciat des Passionistes où il prit tout naturellement le nom de Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs.

Lui, qui avait jadis si peur d’une mort prématurée, réclama au Ciel, au moment de sa profession religieuse, « la grâce de mourir jeune ».

Il s’imposa un grand nombre de pratiques pieuses, dont des mortifications, en l’honneur de Marie. On le surnomma le « Jardinier de Notre-Dame » car il cultivait des fleurs pour l’autel de la Vierge.

D’une santé fragile, son vœu se réalisa car il contracta la tuberculose qu’il supporta avec joie en offrant ses souffrances pour ses péchés et ceux des autres.  

Il mourut à l’âge de 24 ans après une terrible nuit d’agonie, serrant désespérément le crucifix. Puis, il demanda l’image de Notre-Dame des Sept-Douleurs qu’il vénérait. À l’instant où on la lui remit, il entra en extase et s’éteignit paisiblement, en contemplant Celle qu’il avait tant aimée.

Ainsi Marie confirme-t-Elle ce que Gabriel aimait à dire : « Si nous compatissons à Ses douleurs, elle compatira aux nôtres et, à la dernière heure, viendra visiblement à notre chevet nous assister. »

C’est une belle histoire, n’est-ce pas ?

Nous vous invitons donc à prier Notre Dame avec amour et confiance !

Confiez-Lui toutes vos souffrances, méditez sur celles qu’Elle a enduré dans Sa vie, et priez pour l’absolution des péchés de ce monde.


En union de prières.



Basilique Notre Dame de Bon Secours

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