A nos amis bienfaiteurs

Saint Claude

Nous connaissons tous les apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, à Paray le Monial.

En ce 15 février, c’est son confesseur, Saint Claude, que nous célébrons.

Ce jésuite vit le jour en 1640 au sein d’une riche famille, résidant aux environs de Lyon. Il devient membre de la Compagnie de Jésus dès l’âge de 17 ans.

C’est ainsi qu’il est admis au monastère de Paray le Monial, en tant que supérieur et confesseur des sœurs visitandines.

Témoignant d’une foi ardente, il prend position en faveur de la sœur Marguerite-Marie et de ses visions, et la soutient dans sa mission, la rassure et l’encourage.

« Mon fidèle serviteur et parfait ami » : c’est par ces mots révélateurs que Notre-Seigneur lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie.

Malheureusement, il est envoyé à Londres l’année suivante, en tant que prédicateur de la duchesse d’York. Des troubles éclatent en Angleterre, Claude se retrouve calomnié et jeté en prison pendant trois semaines. Il frôle le martyre et finalement est expulsé, rentrant en France avec un état de santé dégradé.

Il fera de brefs passages à Paray le Monial, continuant de rassurer sœur Marguerite-Marie qui se heurte toujours au scepticisme.

Marguerite-Marie lui aurait dit : « Notre-Seigneur m’a dit qu’il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays. »

Il meurt quelques temps après son retour, emporté par la tuberculose, laissant derrière lui de nombreux écrits, témoignant de sa foi et de l’amour passionné de Dieu pour nous. 

Saint Claude fut donc lui-aussi un apôtre de Jésus-Christ.

A l’occasion de notre messe du 17 février, confiez, par son intercession, toutes vos demandes à Notre Seigneur.

Et pour vous inspirer et vous réconforter, voici une très belle prière de saint Claude :
« Jésus, Vous êtes le seul et véritable Ami »

« Jésus, Vous êtes le seul et véritable Ami. Vous prenez part à tous mes maux, Vous Vous en chargez, Vous savez le secret de me les tourner en bien, Vous m’écoutez avec bonté, lorsque je Vous raconte mes afflictions, et Vous ne manquez jamais de les adoucir. Je Vous trouve toujours et en tout lieu ; Vous ne Vous éloignez jamais ; et si je suis obligé de changer de demeure, je ne laisse pas de Vous trouver où je vais. Vous ne Vous ennuyez jamais de m’entendre ; Vous ne Vous lassez jamais de me faire du bien. Je suis assuré d’être aimé, si je Vous aime. Vous n’avez que faire de mes biens, et Vous ne Vous appauvrissez point en me communiquant les Vôtres. Quelque misérable que je sois, un plus noble, un plus bel esprit, un plus saint même ne m’enlèvera point Votre amitié ; et la mort qui nous arrache à tous les autres amis, me doit réunir avec Vous. Toutes les disgrâces de l’âge ou de la fortune ne peuvent Vous détacher de moi ; au contraire, je ne jouis jamais de Vous plus pleinement, Vous ne serez jamais plus proche que lorsque tout me sera le plus contraire. Vous souffrez mes défauts avec une patience admirable ; mes infidélités mêmes, mes ingratitudes ne Vous blessent point tellement que Vous ne soyez toujours prêt à revenir, si je veux. »

En union de prières.



Sanctuaire Notre-Dame de Bon-Secours

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