
Après le pilier de la vérité et le pilier de l’amour, abordons ce matin le 3e pilier de la vie et de l’action chrétienne, à savoir l’unité.
« Efforcez-vous de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Ephésiens 4v2).
Quelle belle utopie, pourrait-on dire, dans le monde actuel qui semble tellement en proie à l’égoïsme et aux conflits…
Et pourtant, c’est l’objectif vers lequel tout chrétien se doit de tendre. Jésus a prié son Père pour que ses disciples « soient un… » (Jn 17).
Précisons que dans l’épître, il est question de deux sortes d’unité : « l’unité de l’Esprit » (v. 3) et « l’unité de la foi » (v. 13). La première est un acquis qu’il faut conserver, la seconde est un idéal vers lequel il faut tendre.
Car la rencontre de la vérité et de l’amour crée l’unité, et sans unité la vérité et l’amour ne sont pas complets.
Cette unité existe au-delà des différences, et elle ne connaît pas de frontière géographique, linguistique, sociale ou raciale.
Le fondement de l’unité est la communion avec Dieu, une vie entièrement imprégnée de Dieu. Et toujours accompagnée de la vérité et de l’amour.
« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. »
(Jean 17 ; 21-23)
En union de prières.
Basilique Notre Dame de Bon Secours