A nos amis bienfaiteurs

Maternité de la Sainte Vierge

Demain célèbrera la magnifique fête de la Maternité de Notre Dame.

Pour l’historique, c’est le 22 juin de l’an 431, lorsque le Concile s’est réuni à Éphèse, qu’il a été proclamé que la bienheureuse Vierge Marie, étant Mère de Jésus, devait forcément être Mère de Dieu. Ainsi naquit ce dogme de la Maternité Divine de la très Sainte Vierge.

Mais c’est seulement en 1931, à l’occasion du 15e centenaire de ce Concile, que le Pape Pie XI songea que la Mère de Dieu n’était pas suffisamment considérée en tant que telle, et institua la fête de la Maternité Divine de la Vierge Marie et choisit, parmi les dates disponibles, la date du 11 octobre. On ignore les raisons de ce choix.

La Maternité Divine de Marie L’élève au-dessus de toutes les créatures. L’Église honore en ce jour cet incomparable privilège accordé à Marie, dogme fondamental de notre sainte religion. Cette élévation donne à Marie une autorité qui doit inspirer notre confiance illimitée.

Marie est devenue notre mère à tous, aux pieds de la Croix, sur le Calvaire, et nous sommes tous frères et sœurs adoptifs de Jésus.
« Il y a dans cette maternité, dit saint Thomas, une dignité en quelque sorte infinie, puisqu’Elle a pour Fils Celui que les anges adorent comme leur Dieu et leur Seigneur. Cette suréminente dignité est la raison d’être de Son Immaculée Conception, de Son élévation au-dessus des anges, de la toute-puissance de Son crédit auprès de Dieu. »
Qui mieux que Marie, Notre Mère à tous, Notre Refuge, Notre Reine de Miséricorde, pour vous guider sur le chemin de la foi, vous protéger et vous accordez les grâces dont vous avez besoin !

Je vous souhaite une belle et sainte fête de la Maternité de la Vierge Marie et vous laisse avec cette magnifique prière de saint Bonaventure :
Nous louons, ô Marie, Votre divine Maternité, et nous célébrons Votre parfaite Virginité.

« Toute la terre Vous vénère comme l’épouse du Père éternel.
Tous les anges et les archanges, les trônes et les principautés Vous offrent leurs hommages, toutes les puissances et les vertus, les cieux des cieux et toutes les dominations Vous rendent obéissance ; tous les chœurs célestes avec les chérubins et les séraphins Vous rendent des devoirs d’allégresse.
Toutes les créatures angéliques Vous redisent sans cesse : Sainte, Sainte, Sainte, Marie, Mère de Dieu, mère et toujours Vierge.
La terre et les cieux sont remplis de la majesté, de la gloire du fruit de Vos entrailles.
Le chœur glorieux des apôtres Vous reconnaît pour la Mère du créateur ; la brillante assemblée des martyrs Vous honore comme la Mère du Rédempteur ; la triomphante armée des confesseurs Vous salue comme le Temple de la sainte Trinité ; l’aimable cortège des vierges Vous proclame le Modèle de la virginité et de l’humilité ; toute la cour céleste Vous vénère, Vous reconnaît avec joie pour sa Reine.
L’Eglise, par tout l’univers, Vous appelle dans ses cantiques : Mère de la divine Majesté, Princesse royale des cieux, Sainte, Douce, Miséricordieuse Marie. Vous êtes la Souveraine des Anges, la Porte du Paradis, l’échelle du royaume éternel, le Trône de la gloire, l’arche de la grâce et de la piété.

Vous êtes le Canal de la miséricorde, l’épouse et la mère du Roi des siècles.
Vous êtes le Tabernacle de l’adorable Trinité.
Vous êtes auprès de Dieu, la Médiatrice du genre humain que Vous chérissez.
Vous êtes l’avocate des pauvres et la consolatrice des agonisants.
Vous êtes un refuge de bonté pour les pécheurs.
Vous êtes la distributrice des grâces et la terreur des démons.
Reine de la terre et du ciel, Vous êtes après Dieu, notre unique espérance.
Vous êtes le salut de ceux qui Vous invoquent et le port de ceux qui ont fait naufrage.
Vous êtes l’asile des malheureux et la ressource des coupables.
Vous êtes la Mère des saints et le bonheur parfait après Dieu.
C’est Vous qui avez attiré les justes et qui ramenez les pécheurs.
Vous fûtes la promesse des patriarches et la vérité des prophètes.
Vous avez éclairé les apôtres et instruit les évangélistes.
Vous êtes la force des martyrs, l’exemple des confesseurs, l’honneur et la félicité des vierges.
C’est pour retirer l’homme de son exil que Vous avez reçu dans Votre sein le Fils de Dieu.
Par Vous, l’antique ennemi a été confondu, le royaume des cieux a été ouvert aux fidèles.

Ô Vierge Marie, Vous siégez avec votre Fils à la droite du Père, priez-Le pour nous qui devons paraître devant Son tribunal.
Nous Vous supplions donc de secourir Vos serviteurs rachetés par le Sang précieux de Jésus-Christ. Obtenez-nous, ô Miséricordieuse Vierge, la possession de la Gloire éternelle avec les saints.
Ô noire Souveraine, sauvez Votre peuple et faites-nous entrer dans l’héritage de votre Jésus. Conduisez-nous, soutenez-nous à jamais par votre Protection.
Daignez, ô douce Marie, nous conserver, maintenant et toujours, sans péché.
Ayez pitié de nous, tendre Mère, ayez pitié de nous.
Que votre Miséricorde immense, Vierge Marie, s’étende sur nous qui mettons en Vous notre confiance.
Mère de Jésus, nous espérons en Vous, ne cessez point de nous protéger.

A Vous la louange, l’honneur, la puissance et la gloire dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

En union de prières.



Basilique Notre Dame de Bon Secours

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