Les Vertus Cardinales


Vous souvenez-vous qu’il y a quelques temps nous avons fait le tour des sept péchés capitaux. Vous les connaissiez très certainement mais il est toujours intéressant de se rappeler comment rester sur le bon chemin et quels sont les écueils à éviter.

Cette fois, je suis venu vous parler des quatre vertus cardinales que sont la force, la prudence, la tempérance et la justice.

Vous aurez peut-être remarqué que sur les porches des cathédrales des XIIe et XIIIe siècle, le combat des vices et des vertus est souvent représenté.

Par exemple, la force est représentée par une femme qui maitrise un lion, la tempérance porte un rameau d’olivier, etc.

Le vice opposé à la force est la faiblesse, la lâcheté. La force c’est aussi la volonté, la détermination. La force est une vertu très importante dans les moments de découragement ou de désespoir.

Elle ouvre sur la douceur et non sur la brutalité, elle est un rempart contre la violence et l’agressivité.

Passons ensuite à la deuxième vertu qui est la prudence : une vie morale demande qu’on exerce son jugement, son discernement, sa sagacité et sa finesse. La vie morale et intellectuelle demande de prendre du recul et non pas de foncer tête baissée.

En sculpture, la prudence est représentée avec deux visages : un ancien qui est celui de la maturité et de la réflexion, et un visage tourné vers l’avenir, qui est celui de la jeunesse et de la spontanéité qui s’appuie sur l’expérience du passé.

Continuons maintenant avec la tempérance qui est l’art de la mesure. Elle ouvre à l’humilité, à la modestie, à la douceur, à l’harmonie, à la compréhension et à la paix.

La tempérance est ainsi l’art de maitriser ses instincts et ses passions. C’est une vertu essentielle, à la fois morale et spirituelle.

Concluons avec la dernière des vertus cardinales qui est la justice. Il ne s’agit pas de la justice que l’on rend dans les tribunaux mais de la justice au sens biblique du terme, c’est-à-dire la perfection.

« Marche en ma présence et soit parfait », dit l’Eternel à Abraham.

Notre Seigneur Jésus nous lui dit aussi : « Soyez parfaits comme mon Père est parfait. »

Le juste est celui qui avance en perfection et en intégrité.

Pour finir, rappelons-nous que ces quatre vertus sont indissociables. Il est indispensable de les travailler conjointement. On ne peut être fort sans être prudent, pratiquer la tempérance sans être juste, etc.

Le but ultime est d’atteindre un beau degré d’harmonie mais il faut être conscient que rien de ceci n’est possible sans effort.

Ne nous décourageons pas cependant car grâce à Dieu nous recevons chaque jour de l’aide pour développer ce formidable potentiel que nous avons en naissant.

Exerçons-nous et exercez-vous à bien pratiquer ces vertus cardinales qui sont indispensables à une vie portée vers la sainteté.

Passez une belle et sainte journée sous le regard de la Vierge Marie et de Son Divin Fils.


Avec toutes mes amitiés chrétiennes,



Sanctuaire Notre Dame de Bon Secours

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