Maternité Vierge Marie

Depuis les premiers siècles, l’un des fondements de la dévotion mariale est Sa Divine Maternité, prémices messianiques.

C’est la reconnaissance de « l’immense charge et dignité d’être la Mère du Fils de Dieu » (Vatican II, LG 53).

Dans la virginité de cette maternité se retrouve la transcendance du Christ, né non pas de la volonté de la chair mais de Dieu.

Cette maternité est véritablement unique dans toute l’histoire de la Création.

Elle est l’expression la plus haute de l’amour de Dieu pour la Vierge Marie et elle exprime le lien extrêmement profond entre Marie et le Verbe incarné et même entre Marie et le Père et l’Esprit Saint (en ce sens, bien qu’elle ne fasse pas partie de la Trinité, elle appartient à « l’ordre hypostatique », c’est à dire qu’elle a un lien personnel avec chaque personne de la Trinité).

Marie fut digne de recevoir en Son Sein le fruit divin. Au-delà du port physique, ce sont surtout Ses grâces et Ses qualités spirituelles qui sont importantes.

En nous plaçant dans Ses pas, autant que faire se peut, nous accueillons Jésus en nous.

Qui honore la Sainte Vierge ; qui L’aime, La respecte et La vénère en tant que Mère de Dieu ; qui La prend comme modèle et imite ses vertus ; qui Lui adresse des prières lors de ses épreuves et de ses moments de détresse et Lui demande d’intercéder auprès de son divin Fils, celui-là est acteur de sa foi et répond à la volonté de Dieu, celui-là se rapproche du Christ par l’intermédiaire de Sa Mère.

« Dieu a tellement aimé le monde, qu’il lui a donné son Fils unique » (Jn 3, 16)…

Mais l’Amour ineffable qu’Il avait pour Vous, ô Marie, Lui a fait concevoir bien d’autres Desseins en Votre faveur. Il a ordonné qu’il fût à Vous en la même qualité qu’Il Lui appartient ; et pour établir avec Vous une société éternelle, Il a voulu que Vous fussiez la Mère de son Fils unique, et être le Père du Vôtre. Ô prodige ! Ô abîme de charité ! Quel esprit ne se perdrait pas dans la considération de ces complaisances incompréhensibles qu’Il a eues pour Vous ; depuis que Vous Lui touchez de si près par ce commun Fils, le nœud inviolable de Votre sainte Alliance, le gage de Vos affections mutuelles, que Vous vous êtes donné amoureusement l’un à l’autre ; Lui, plein d’une Divinité impassible ; Vous, revêtu, pour Lui obéir, d’une chair mortelle. Dieu le Père a communiqué à son Fils unique la nature divine, Marie Lui a donné la nature humaine, sujette à la douleur et à la mort, pour notre rédemption ; mais c’est le même Fils unique, et c’est ce qui fait toute la grandeur de la Maternité de Marie.

Ainsi soit-il. »

(Monseigneur Jacques-Bénigne Bossuet)

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