Ave Maria


« Quand je récite l’Ave Maria, les cieux sourient, les anges se réjouissent, l’univers est dans la jubilation… », disait saint François d’Assise.

La prière de l’Ave Maria remonte au XIIIe siècle. Elle fut proposée dans plusieurs conciles, de France, d’Angleterre et de Germanie, pour en faire une prière que tout fidèle devrait connaître.

Elle se compose de deux parties distinctes, d’origine différente. La première est une invocation, constituée des salutations de l’ange Gabriel et d’Élisabeth à Marie, empruntées à l’évangile de saint Luc (ch. 1), dans les récits de l’Annonciation (verset 28) et de la Visitation (verset 42). Formant maintenant un tout, ces deux salutations ont été rapprochées en une seule formulation qu’on trouve déjà à partir du Ve siècle dans les liturgies grecques.

Au XVIe siècle, on y ajoute en deuxième partie les demandes à Marie.

Je vous salue Marie, pleine de grâce,
Le Seigneur est avec Vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort,
Amen !

Cette prière est puissante et attire mille grâces pour qui la récite avec ferveur et joie, avec fidélité et persévérance, chaque jour, trois fois.

Beaucoup de saints l’ont pratiquée, l’ont recommandée et ont témoigné de ses bienfaits.

C’est plus particulièrement sainte Mechtilde qui a eu la révélation de son importance. Elle qui aimait énormément la Vierge Marie et souhaitait composer la plus belle prière à Son intention, a reçu un jour Sa visite et Notre Dame lui a dit « Ma fille, aucune prière que tu pourrais composer ne me donnerait autant de joie que l’Ave Maria ». Puis, lorsque saint Mechtilde lui demanda de l’assister à sa dernière heure, la Vierge Marie lui a répondu « Je te le promet, mais toi, récite chaque jour trois Ave Maria », lui expliquant que le nombre trois faisait référence aux trois personnes de la Sainte Trinité qui n’avaient cessé de la combler, elle la Mère de Dieu, de toutes les grâces.


En union de prières,



Basilique Notre Dame de Bon Secours

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut