Vous êtes certainement en train de vous interroger sur le sujet qui m’amène à vous écrire à nouveau aujourd’hui.
Cette fois, je vous retrouve pour aborder un nouveau péché capital qui est : la colère.
Tel un volcan ou un ouragan, qui n’a jamais été emporté par la colère ? La colère consume et détruit celui qui s’y laisse prendre et son entourage subit aussi des conséquences plus ou moins lourdes de ce comportement.
La colère est une réaction émotionnelle instinctive et violente qui peut se retourner contre soi et les autres.
Un cas extrême de colère est le meurtre. Dans la Bible, le récit très connu de Caïn et Abel en est un exemple.
Mais, il existe aussi d’autres niveaux de colères « plus acceptables » qui peuvent parfois sembler justes mais qui ne le sont pas forcément.
Selon saint Thomas d’Aquin, trois conditions doivent être réunies pour que l’on puisse parler de colère juste :
- Un objet juste,
- Une intention droite,
- Une réaction mesurée.
En regardant de plus près les raisons de notre colère, on s’aperçoit bien souvent que c’est la résistance aux évènements qui la fait surgir. Notre prochain et en particulier nos proches sont le plus souvent l’objet de notre colère.
Toute crise, tension ou contrariété est à la mesure de nos déceptions.
Alors rappelons-nous de ces paroles « Heureux les doux, ils obtiendront la terre promise. » Notre Seigneur a dit : « Je suis doux et humble de cœur. » (Mt 11, 28-29)
Laissez-vous guider sur le chemin de la sainteté et rappelez-vous de servir Dieu chaque jour de votre vie. Je vous invite à prier de tout votre cœur.
Passez une belle et sainte journée sous le regard de la Vierge Marie et de Son Divin Fils.
Avec toutes mes amitiés chrétiennes,
Sanctuaire Notre Dame de Bon Secours